Puiser à la source

Demande-Moi à demeurer continuellement au diapason de Ma Volonté.

Tous les matins, après la préparation de mon café, je retourne dans ma chambre où je m’installe pour ma lecture quotidienne. « Be still and do nothing ». Calme-toi et ne fais rien. C’est ce que je tente de faire malgré la tourmente causée par mes pensées matinales teintées d’inquiétude et d’accablement. C’est que la situation n’est pas de tout repos mais n’allons pas plus loin; ne rendons pas plus réel qu’il ne faut cette illusion de séparation.

Ainsi, je maintiens le cap par la discipline de ma routine matinale qui me sert très bien d’ailleurs. Près de moi je conserve mes aides précieuses soient; Jesus Calling de Sarah Young, mon carnet de notes et mon portable. Habituellement, je retrouverais également Un Cours en Miracles et mes livres One With God mais je soupçonne que le Saint-Esprit désire me sevrer de mes outils extérieurs afin de me concentrer essentiellement sur Lui. À ce propos, les textes 4: Les idoles et 5: Lâcher prise des attachements sont particulièrement éclairants. En ce jour du 4 avril, le texte de Jesus Calling se lit ainsi:

Je te rejoins dans la quiétude de ton âme. C’est à cet endroit que Je tends à Me joindre à toi. Toute personne qui ouvre son cœur à Ma Présence M’est très précieuse. Mon regard s’étend sur la terre à la recherche de ces cœurs qui cherchent à Me retrouver. Je vois que tu cherches à Me retrouver et de notre quête commune émerge bonheur et joie.

Les âmes paisibles sont rares dans ce monde submergé par le bruit et enivré de vitesse. Je suis toutefois ravi de voir que toi, tu cherches à créer un espace empreint de calme où nous pouvons nous joindre. Prends courage si toutefois tu n’y arrives pas car en chaque tentative que tu fais de voir Ma Face, tu me bénis.

Souce: Jesus calling ; enjoying Peace in His Presence. Sarah Young. (traduction libre et non autorisée)

À la suite du texte du 4 avril, l’auteur ajoute 3 citations provenant de la Bible ou de l’Ancien Testament. Aujourd’hui, c’est dans un psaume que j’ai trouvé la paix: « 2 Grâce à lui, je me repose dans des prairies verdoyantes, et c’est lui qui me conduit au bord des eaux calmes. 3 Il me revigore, et, pour l’honneur de son nom, il me conduit sur le droit chemin. « Et ces phrases ont éveillées un souvenir dans un rêve de nuit; des chevaux blancs qui se reposaient dans l’herbe verte près d’une étendue d’eau paisible. Ce souvenir me ramena aussitôt dans cet état d’esprit de plénitude où je me voyais incarnée dans un de ces chevaux blancs en compagnie de mes 3 sœurs Margie, Jo et Meera. Ci-dessous le psaume complet.

L’Eternel est mon berger

23 Psaume de David.

L’Eternel est mon berger[a].
Je ne manquerai de rien.
2 Grâce à lui, je me repose |dans des prairies verdoyantes,
et c’est lui qui me conduit |au bord des eaux calmes.
3 Il me revigore,
et, pour l’honneur de son nom,
il me conduit sur le droit chemin.
4 Si je devais traverser |la vallée où règnent |d’épaisses ténèbres,
je ne craindrais aucun mal, |car tu es auprès de moi :
ta houlette me conduit |et ton bâton me protège.

5 Pour moi, tu dresses une table[b]
aux yeux de mes ennemis,
tu oins d’huile parfumée ma tête[c],
tu fais déborder ma coupe.
6 Oui, toute ma vie,
ta bonté et ton amour me poursuivront
et je pourrai retourner[d] |au sanctuaire de l’Eternel
tant que je vivrai[e].

Footnotes

23.1 Image familière à David. Le terme berger est un titre royal (78.71-72 ; Es 44.28 ; Jr 3.15). Dieu est le berger d’Israël : 28.9 ; 79.13 ; Ez 34.11-16. Voir Jn 10.11, 14 ; Hé 13.20 ; 1 P 5.4 ; Ap 7.17.
23.5 Le divin Roi-Berger reçoit David, son vassal, à sa table. Les traités d’alliance étaient généralement scellés par un repas exprimant la joie et l’amitié (41.10 ; Gn 31.54 ; Ab 7), le vassal étant l’hôte de son suzerain (Ex 24.8-12).
23.5 On répandait cette huile parfumée sur les cheveux. Geste coutumier pour honorer un invité lors d’un banquet (voir 2 S 12.20 ; Ec 9.8 ; Dn 10.3 ; Lc 7.46).
23.6 Texte hébreu traditionnel. Certaines versions anciennes ont : j’habiterai.
23.6 Autre traduction : à tout jamais.

Mais où est donc le lien, me direz-vous, entre ce Psaume d’un autre temps et le message publié il y a quelques jours?

Le message est le même. Depuis toujours, le message demeure inchangé, il n’y paraît différent que dans sa forme. N’est-ce pas ainsi que nous nous voyons décrits dans Un Cours en Miracles? Essence divine dans son impeccabilité, inchangeable dans sa vérité qui ne fait que changer de forme, vie après vie?

En acceptant ceci, peut-on l’étendre dans notre vie de tous les jours? Peut-on voir dans le partage offert par nos frères un message unique et inchangé qui ne diffère que par sa forme? Et peut-on ainsi accueillir, au delà de la forme, notre frère de lumière et son appel à l’Amour? Peut-on, l’espace d’un instant, retourner vers Lui et demander à voir autrement avant de voir en l’autre un ennemi à convaincre de la justesse de ses propres idées/formes?

Le message est toujours le même et dans la forme, puisqu’il s’expose au monde du rêve, il s’adresse à la multitude de soi prêts à l’entendre. Sa pertinence est indéniable puisqu’elle provient de Lui, immanquablement.

Dans une volonté d’atteindre l’Unicité et de voir en chacun un autre soi-même, pareil à nous-même, j’invite mes frères sur les rives des eaux calmes là où nous sommes tous les mêmes; de magnifiques chevaux blancs empreints de pureté.