LE MONDE DE LA FORME N’EXISTE PAS. IL N’EST COMPOSÉ D’AUCUNE SUBSTANCE.
PAS PLUS RÉEL QU’UN RÊVE.
Quelles sont tes directives aujourd’hui Saint-Esprit?
Nous poursuivrons sur le même thème d’hier soir et de plus tôt ce matin. Avant que le soleil ne se lève par delà les montagnes, tu as observé les filets de nuages roses qui flottaient devant la lune. Voilà un portrait du monde du rêve dans lequel tu vis.
Tu as déjà vu cette image mais cette fois, elle provenait d’un rêve de nuit qui s’est produit bien avant que tu ne t’établisses à Maui. Dans ce rêve-là, le ciel était sombre mais tu y as vu un Soi luminescent qui se tenait là, au centre d’un parc de stationnement entouré d’immeubles plaqués aux couleurs de la nuit.
À présent, tu es ce Soi qui se tient au cœur de ces immeubles, que tu avais nommé le complexe de guérison. Le complexe de condos dans lequel tu habites est désormais ton propre complexe de guérison; le lieu où tu prends conscience que la seule chose qui soit vraie est le Soi luminescent.
Tu as rêvé ce matin d’une rangée de brocolis qui poussaient, bien alignés dans un long contenant très étroit. Du revers de la main, tu as balayé les têtes de brocolis qui sont retombées, toutes en même temps, toujours alignées au-dessus de l’étroit contenant jusqu’à ce qu’elles se déposent dans un interminable champ de terre fertile. Tu savais, en ton for intérieur, que les racines abandonnées dans l’étroit contenant se décomposeraient jusqu’à devenir un compost, comme cela se produirait éventuellement dans la terre plus riche.
Dans le rêve suivant, tu t’es retrouvée au centre d’un vaste lit, s’étirant en longueur et sur lequel s’alignaient de nombreuses places pour dormir dont toutes étaient vacantes. Tu n’as aucunement réagi lorsqu’un autre lit fût monté auprès du tien. Cela t’a rappelé ton expérience à l’ashram de Sai-BaBa en 1989. Tu avais alors installé ton lit de camp parmi les 150 autres lits du dortoir. Tu as été stupéfaite de constater que ton emplacement portait le numéro 66; qui s’avéra porter le même numéro de porte que celui de la maison de ton enfance, rue Halcyon*.

halcyon: paisible. Dans le texte, le Saint-Esprit en fera l’usage pour définir le paisible Foyer de Dieu
Le rêve d’hier soir te rappela l’époque où tu résidais à Phashanti Niliyam; la demeure de la paix de Sai BaBa*.

Le nom de l’ashram est Abode of Peace, abode signifiant résidence ou demeure. Par extension, le Saint-Esprit transposera sa signification à Foyer.

Ces rêves ainsi que tous les autres sont essentiellement les mêmes; des variations portant toutes le même message.
Tu es avec Moi au Foyer; peu importe le lieu, le moment ou la forme car ceux-ci ne sont d’aucune incidence.
À la lumière de toutes tes expériences, tu as appris que rien n’existe en dehors de Moi et que toutes ces images ne sont que des lambeaux de nuages dissimulant la face du soleil/Fils de Dieu*. Ce monde s’écroulera à l’image des Tours Jumelles à New York, et il retournera en poussière. Tel que tu l’as vu dans le rêve des lits, chaque lit est un cercueil prêt à recevoir chaque forme, peu importe la forme, au moment de sa mort … attendant que celle-ci ne bascule vers sa totale disparition.
Le monde de la forme n’existe pas. Il n’est composé d’aucune substance. Nullement plus réel qu’un rêve.

Dans le texte, le terme utilisé sun fait référence à fils: the face of the sun/Son of God. Les deux mots ayant la même prononciation. Sun signifiant également soleil.
Tu peux t’identifier à cet enseignement désormais et au fond de toi, tu sais que tu as toujours su. Tu assistes à la levée des voiles constatant que tes expériences terrestres ne sont que des projections – guerre après guerre, ensevelissant, couches par dessus couches, ces images projetées qui, si bien accumulées, procurent un terreau fertile à la prochaine succession de celles-ci. Ces couches, tu t’en rends bien compte, représentent tes multiples soi, nés vie après vie par millions, pour être ensuite jetés après que la vie semblait t’abandonner.
Voilà tout ce qu’est une expérience terrestre finalement, seulement cela. Mais pour en arriver à cette conclusion, tu as dû lever d’innombrables voiles qui te gardaient dans l’obscurité. Rien n’échappe à cette constatation et toutes tes relations particulières en font partie – qu’elles aient été de l’ordre du désir, de l’appréhension ou de la haine, – et cela incluent toutes les personnes gravitant autour d’elles. Une fois les voiles levés et les relations libérées, tu peux accéder à un nouvel état de conscience qui te révèle à toi-même, à l’existence du rêve.
Lorsque tu es convaincu que tout cela est un rêve, ton esprit devient libre, désireux de retourner au Foyer.

Tu vois bien que le concept de temps et d’espace ne sont que cela, un concept qui fait obstacle à la réalité que tu résides toujours et a toujours résidé au paisible Foyer de Dieu.
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