16 Souhaite la bienvenue à tes multiples soi.

Regarde chacun tel un miroir de ton soi imaginaire, un des « milliers de milliers » de soi qui retourne vers la lumière.

21 juin 2013 Saint-Esprit, quelles sont Tes directives aujourd’hui?

Nous nous entretiendrons à propos de l’éveil du rêve. Tu as fait preuve de détermination afin de t’éveiller en compagnie de Jo et Meera et vous en êtes à vos premiers pas dans un nouveau domaine de l’esprit.

Ce n’est pas en soi un état d’esprit difficile à atteindre mais il exige toutefois de lâcher prise de tout attachement relié à l’ego. Il est vrai que tu demeures encore confrontée au monde de l’ego composé de corps et d’objets et tu as toujours besoin des outils qu’il te procure afin de naviguer dans le rêve. Mais le plus important est que tu sais que cela est un rêve issu de ton propre choix et que ce qui s’y déroule n’est qu’une projection de ton esprit et de ton état de conscience.

Cela prendra encore plusieurs années avant que tu ne te sentes disposée à libérer les derniers vestiges de ton identification à l’ego par le biais de ton corps et à cause de cela, tu es incitée à vivre une existence séparée de ton frère. Mais tu constates que ton frère reflète précisément ce qui est logé dans ton esprit. Ce qui est admirable dans votre cas, réside dans la manière dont vous vous reflétez les unes aux autres. Toi, en compagnie de Jo et Meera, vous êtes en mesure d’observer les changements qui s’effectuent dans votre conscience et auxquels vous n’auriez jamais imaginé. Vous débutez à saisir l’ampleur et la profondeur de ce nouvel état d’esprit que vous expérimentez avec Moi; votre véritable Soi.

Afin de faire l’expérience du monde réel, tu dois voir en chacun un miroir de ton soi imaginaire, un échantillon « des milliers de milliers » de soi qui retournent à la lumière. Ta lumière, personnifiant Ma Présence, les rappelle au Foyer. La nuit dernière, tu as pressenti, dans ton rêve, l’arrivée de milliers de personnes dans ton foyer où tu résidais en compagnie de ta sœur et de ton frère. Ils accueillaient les multiples soi qui provenaient de l’autre côté du monde et qui se rassemblaient dans ton jardin. Tu peux inclure ici le rêve que tu as fait au milieu de la nuit.

Rêve: J’entends mon frère et ma sœur converser sans toutefois les apercevoir. Il m’apparaissaient affairés à accueillir des milliers de personnes apparemment en provenance de la Chine dans notre jardin situé à l’arrière de la maison. J’ai la sensation que la maison tremble jusqu’à atteindre mon lit alors que j’y suis endormie. Mais je ne vais pas les accueillir. À la suite de leur départ, j’aperçois un couple de cyclistes aux traits asiatiques et plusieurs vases emplis de fleurs fanées qui ont été laissées derrière sur les marches menant au porche de la maison. D’une certaine manière, j’ai loupé cette expérience mais cela ne trouble pas ma paix.

Saint-Esprit, que dis-Tu à propos de ce rêve?

Tu ressens la présence de tous ces soi qui s’avancent vers toi. (Je sens ma poitrine se gonfler et devenir brûlante.) Tu ne les as pas vu, ni accueilli. Ce sont les soi derrières ton frère et ta sœur, les soi que tu ramènes au Foyer. Tu penses à un extrait du Cours: « Ton frère sera le premier parmi eux à être vu, mais des milliers se tiennent derrière lui, et derrière chacun d’eux est un millier de plus. » T-27.V.10:4

Tu en ressens toute l’amplitude jusqu’à t’atteindre avec un certain accablement. Une porte s’est ouverte et « ils sont venus » du fin fond de la terre. C’est la fonction du livre; ramener les soi au Foyer en leur souhaitant la bienvenue. Il n’est pas utile qu’ils soient visibles. Tu leur as offert la liberté de venir à Moi, d’atteindre le Soi unique qu’ils représentent. Le couple de cyclistes les représentent tous, tout comme la multitude de fleurs fanées s’avèrent représenter l’affadissement de la forme. Durant ton sommeil, de jour comme de nuit, les milliers viennent à la rencontre de l’éveillé. Ils ont été libérés aux côtés de toi.

Ceci représente l’éveil et cela demeure au-delà de ta compréhension pour l’instant. Mais tu sauras qu’en ceci réside la vérité.